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Ensemble, devenir une référence dans le domaine de la digitalisation

Depuis le début de l’année, UDITIS a rejoint dbi services au sein du groupe Sequotech. UDITIS est ainsi venue compléter le portefeuille de services de groupe, fondé par Verium, multi family office basé à Zurich. Dans quel but ? Pour quels défis ? Avec quels changements ? Rencontre croisée avec Michel Perrin, CEO d’UDITIS et David Hueber, CEO de dbi services et du Groupe Sequotech.

 

Quelles sont les ambitions du groupe Sequotech ?

David Hueber. A terme, c’est de devenir une référence dans le domaine de la digitalisation des sociétés et des processus, avec tout ce que cela comprend en terme de compétences et d’humain. La technique n’est pas une fin en soi pour notre groupe. C’est la solution pour le client qui doit être la vraie finalité.

Michel Perrin : Nous sommes en train de participer à la constitution de ce groupe qui entend devenir un acteur important du monde IT. Cela n'en est qu'au début, puisqu’UDITIS et dbi services sont les premières pièces de ce groupe en devenir. Nous nous préparons à accueillir les suivants.

Qui seront ces suivants ?

DH. Dans l’idéal, nous souhaitons faire entrer dans le groupe Sequotech des sociétés aux activités complémentaires de manière à étoffer notre portefeuille de services et nos équipes. Cela peut aussi être des concurrents que nous rachèterions. Nous voulons amener à nos clients des perspectives nouvelles, plus larges.

Dans quels domaines ?

MP : Nous pourrions rechercher des compétences pointues en cybersécurité, en internet des objets ou intégration de l’informatique dans les composants. Mais aussi renforcer un développement du côté alémanique, où dbi a déjà tout un réseau de clientèle.

Qu’est-ce qui va changer avec cette fusion de vos deux sociétés ?

DH : En fait, pas grand-chose. Les sociétés restent indépendantes, chaque direction reste la même.

MP : Nous allons effectivement continuer de travailler dans nos domaines respectifs, avec nos clients respectifs. Pour eux, rien ne change.

Et pour vos entreprises respectives ?

DH : Nous aimerions aussi chercher les opportunités pour les talents de nos deux sociétés.

MP :C’est effectivement un gros challenge pour l’avenir : savoir conserver nos talents. On sait que le marché est tendu concernant les disponibilités de compétences. Nous voulons que nos talents aient envie de rester dans le groupe, car ils savent qu’ils y trouveront un environnement leur promettant des opportunités intéressantes autant technologiquement qu’humainement.

Vos deux entreprises sont-elles à la base très semblables ?

MP Il y a une grande similarité. Nous avons les deux une direction collective à quatre membres. Nos cultures d’entreprise sont très similaires. Nous mettons le client au centre et cherchons à créer une véritable relation sur le long terme.

DH : Et surtout, nous avons les mêmes philosophies. Au début de nos rapprochements, j’ai été frappé de voir que nous mettions les mêmes valeurs en avant : la qualité, le service, l’humain. Cela montrait immédiatement une grande proximité.

UDITIS est engagé dans un processus de libération et d’agilité depuis plusieurs années. Qu’en est-il de dbi ?

DH : Ce n’est pas forcément notre cas, en effet. Nous avons mis en place une forme de décentralisation. Nos équipes fonctionnent de manière indépendante avec la coordination de la direction.

MP : Finalement, le modèle dbi n’est pas très loin de celui d’UDITIS. Nous laissons juste une plus grande autonomie aux cercles, notamment en ce qui concerne le calendrier.

Comment se complètent vos deux sociétés ?

DH : On considère qu’il y a trois grandes strates en informatique : hardware, middleware et software. Chez dbi, nous sommes surtout actifs dans le middleware et UDITIS dans les deux autres strates. Notre entente était toute trouvée.

MP : Là, on couvre désormais la presque totalité du spectre d’activités pour le client.

Cette fusion a-t-elle provoqué des craintes à l’interne ?

MP : il y a forcément un facteur émotionnel quand l’entreprise dans laquelle on travaille change de propriétaire. C’est un changement qu’il faut intégrer. Nous avons beaucoup utilisé ces premiers mois de l’année pour communiquer à l’interne et rassurer.

DH : Je ne l’ai pas ressenti comme des craintes, plutôt des questionnements. Les collaborateurs ne savent pas forcément ce qui va se passer, mais ils nous font confiance. D’autres y voient aussi de nouvelles opportunités.

Et à l’externe ?

MP : Il y a eu très peu de retours. Et nous n’avons en tous cas perdu aucun client.

DH : Au contraire, certains clients de nos deux sociétés se sont approchés de nous pour savoir ce dont ils pourraient bénéficier en plus avec ce rapprochement.



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