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Rencontre avec Kiyoshi Mikami, judoka et U-Addict

« Entre le judo et l’informatique »


Kiyoshi Mikami travaille au sein du Service Management d’UDITIS. Ce judoka émérite observe bien des parallèles entre son sport favori et son métier d’ingénieur en informatique. Rencontre.

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« Le judo, c’est un peu comme l’informatique : c’est très pragmatique. Et moi, je suis un pragmatique »
, explique Kiyoshi Mikami.

Comme membre du Service Management d’UDITIS, ce Judoka émérite (6e dan) joue le rôle de coordinateur pour les clients utilisateurs de l’ « ERP » EasyVista.

« Il s’agit d’une application de gestion pour services informatiques de plus en plus transverse, qui évolue sans cesse et nécessite ainsi un suivi particulier. Nous sommes une équipe de quatre personnes à assurer ce Service Management, pour une vingtaine de clients de toutes tailles ».


Au carrefour de deux cultures


De son père Japonais, Kiyoshi tient ses traits et sa solide carrure. De sa mère vaudoise, il a sans doute hérité de cette petite pointe d’accent du terroir. A 49 ans, papa de trois grands enfants, Kiyoshi Mikami est au carrefour de ces deux cultures. Mais il reconnaît que le judo tient une place importante dans sa destinée. Ce sport est non seulement le dénominateur commun de la famille (ses parents se sont rencontré sur le tatami), mais il l’a aussi aidé à tracer sa ligne de vie.

« Le judo m’a apporté beaucoup. La rigueur, une méthodologie, ou encore par exemple l’enseignement que pour arriver à une solution, il n’y a pas qu’un seul chemin ».

Des préceptes qu’il met en pratique au quotidien, et notamment dans son travail.

Adieu, le tournevis !

Ingénieur HES en informatique, Kiyoshi Mikami n’a pourtant pas débuté sa carrière dans ce secteur. « J’ai commencé par une formation de mécanicien-électricien. Puis un diplôme ES en mécanique de machine-outil.» Passionné par la CAO, il a alors effectué un diplôme en informatique à l’école d’ingénieurs d’Yverdon.

Dans ses premiers jobs, à Lausanne, Kiyoshi a fait du système et réseau et par la suite essentiellement du conseil en gestion de services informatiques. En 2004, avec trois de ses collègues, Il a saisi l’opportunité de fonder Advances informatique. Cette société basée à Penthéréaz (VD) a connu une belle croissance, et en 2015 a été rachetée, par UDITIS. « C’était notre client. Ils avaient besoin de développer cette compétence. Les choses se sont faites assez naturellement et nous avons intégré cette nouvelle structure ».


Vive l’holacratie !

Même si cela n’a pas toujours été évident. « Nous arrivions depuis une toute petite PME dans une grande, qui n’avait pas toute la souplesse d’aujourd’hui. Il a fallu s’adapter. Mais l’adaptation, j’y suis habitué depuis toujours ». Dès lors, quand UDITIS a commencé à évoquer management agile et holacratie, Kiyoshi a « sauté les deux pieds dedans ! Car c’est un peu ce que l’on vivait au quotidien dans notre petite structure : les gens agissaient de manière autonome, prenaient les décisions directement et rapidement. Je pense que c’est le système qui sera la plus bénéfique pour UDITIS à l’avenir ».



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